Les différentes techniques de pose de parquet
Il existe diverses méthodes de pose d’un parquet ou d’un stratifié en fonction de la nature du parquet à installer et de la qualité de son support. Le choix de la direction de pose du parquet tout comme le modèle de pose à obtenir est par ailleurs possible. Découvrez dans cet article les différentes techniques de pose du parquet.
Les différents types de pose de parquet
Que ce soit une installation flottante, clouée ou collée, le recours à la mise en œuvre d’un parquet dépend de la nature du parquet désiré, du support prévu pour son installation, de la vocation de la pièce en question, voire de la présence d’un sol chauffant. Retrouvez les types de pose démarquées :
Pose flottante : simple et peu coûteuse
Le pose flottante constitue le procédé le plus répandu, à la fois en construction neuve et en rénovation. Simple à exécuter et peu onéreuse, cette méthode revient principalement à clipper (le plus fréquemment) les lames de parquet ou à les coller les unes contre les autres, sans pour cela que la totalité ne soit fixée au plancher. Il est alors dénommé « parquet flottant ». La pose est réalisable sur la majorité des types de supports : chape de béton, vieux parquet, carrelage, PVC, ou panneaux de particules de bois. Il requiert néanmoins la mise en place antérieure aux travaux d’une sous-couche technologique (mousse ou liège), qui renforce à la fois l’isolation thermique et acoustique du sol. Sachez toutefois que la pose d’un parquet flottant directement sur un tapis est tout à fait envisageable, sans pose préalable d’une sous-couche absorbante. La pose flottante concerne exclusivement les sols laminés et les parquets, à condition de respecter une épaisseur totale allant de 10 à 23 mm.
Pose clouée : complexe mais durable
Le système de pose clouée représente la méthode classique par excellence pour la pose d’un parquet ou la substitution d’un ancien parquet. Cette méthode est par ailleurs la plus chère, étant donné que son installation est la plus complexe. Son principe repose sur la fixation des planches de parquet à des pièces de bois dites lambourdes, éventuellement fixées perpendiculairement à des poteaux en bois, les lambourdes étant elles-mêmes collées sur une plaque de béton. Dans l’idéal, les lambourdes sont fixées sur un support technique en sous-couche, destiné à renforcer les performances d’isolation phonique et thermique du plancher. Par ailleurs, la mise en œuvre du parquet par clouage entraîne une élévation du plancher de 50 à 100 mm. Un parquet cloué peut donc uniquement être considéré dans le cadre d’une construction ou d’une grande rénovation. Il est vivement indiqué de recourir aux services d’un professionnel pour la réalisation du clouage d’un parquet. En effet, cette technique requiert un certain savoir-faire pour être menée selon les règles de l’art et écarter les possibilités de grincement. Uniquement les sols en bois plein et les sols laminés ayant une épaisseur moyenne de 20 mm bénéficient de ce genre de fixation.
Pose collée : économique et adaptée au chauffage du sol
La pose collée constitue la technique la plus fréquemment employée pour la réalisation de parquets minces de type massif 10 à 15 mm ou de parquets laminés dépourvus du moindre dispositif de fixation. Il s’agit par ailleurs de la technique de prédilection pour la mise en place d’un parquet sur un sol thermique. De manière pratique, la pose collée permet de poser directement les lames de parquet sur un support plan : chape de béton, carrelage, panneaux en particules, ou vieux parquet. Ce procédé de pose réduit les bruits de chocs et procure un excellent bien-être à la marche. Il y a possibilité de réaliser une sous-couche de collage (habituellement du liège ou une sous-couche technique de type » Acouflex » de Sika), obligatoirement collée sur la totalité de la zone à revêtir, par-dessus laquelle le plancher sera fixé. La pose collée requiert un délai de séchage obligatoire de maximum 24 heures et peut uniquement être effectuée à la maison.